Apostille à "Les Méprises savantes ou La méconnaissance d'autrui"
Intermède 13/7
On ne peut qu’approuver la conclusion d’Umberto Eco en ce qui concerne ses choix de traduction :
« … j’ai renoncé à une réversibilité lexicale et syntaxique, car je considérais que le niveau pertinent était le niveau métrique, et c’est sur celui-ci que j‘ai joué.(11) » ,
mais peut-être a-t-il cherché à trop systématiser «l’artifice stylistique» de Nerval repéré par les critiques. à le «naturaliser» en le ramenant à un français parlé hésitant et hétérogène.
Peut-être eût-il fallu lui laisser ce trouble «subliminal» lié à certaines situations «oniriques»: celui d’une prose qui se rêve poésie, en transgressant les règles tout en les évoquant sans le dire et surtout sans les systématiser dans la rigueur de leur application.
Peut-être aussi, par un retournement plus fidèle aux moyens choisis par Nerval, eût-il fallu mettre en évidence les harmonies et les cadences d’une prose nombreuse, poétique par d’autres artifices que ceux d’une prose où des vers se seraient mis.
Intermède 13/7
On ne peut qu’approuver la conclusion d’Umberto Eco en ce qui concerne ses choix de traduction :
« … j’ai renoncé à une réversibilité lexicale et syntaxique, car je considérais que le niveau pertinent était le niveau métrique, et c’est sur celui-ci que j‘ai joué.(11) » ,
mais peut-être a-t-il cherché à trop systématiser «l’artifice stylistique» de Nerval repéré par les critiques. à le «naturaliser» en le ramenant à un français parlé hésitant et hétérogène.
Peut-être eût-il fallu lui laisser ce trouble «subliminal» lié à certaines situations «oniriques»: celui d’une prose qui se rêve poésie, en transgressant les règles tout en les évoquant sans le dire et surtout sans les systématiser dans la rigueur de leur application.
Peut-être aussi, par un retournement plus fidèle aux moyens choisis par Nerval, eût-il fallu mettre en évidence les harmonies et les cadences d’une prose nombreuse, poétique par d’autres artifices que ceux d’une prose où des vers se seraient mis.
(11)-Opus cité, p.98.
FIN
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire