Une ruse possible serait de flotter, sur rien, comme disait l’Autre… D’attendre la fin en flottant : le courant serait le milieu même de la désaffection (J’aime quand l’image imprévue se lève ainsi…). Flottement, flottaison (on dit bien « ligne de flottaison ») … Que la désaffection advienne, au hasard du courant qui pourrait la porter, sans intervention directe de la volonté (mais, cela, nous le savons déjà…) et que le bateau dérivant regarde impassible, de son absence d’yeux, les bords fuir, sans retour. Mais quels paysages défileraient ainsi, entés sur des rouleaux, machines foraines de jadis ? La vie passe… Futur noyé, regarde-la, de tes yeux immobiles qui ne fixent même pas de probables peintures idiotes …
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