10.
Dernier
chant : dernier chant ? Dernier chant de ce qui ne saurait
finir ? Qui ne saurait finir, non pas pour satisfaire quelque facilité
rhétorique mais parce que toute fin, quelle qu’elle soit, bloquerait le processus in-fini de la
désaffection : ce qui explique déjà l’écriture, imprévue, de ce repentir
et celle d’autres qui, virtuels, le resteront peut-être. Le personnage de
Pasolini, dans le film d’Abel Ferrara, dit et répète: « La fin n’existe
pas… ». La fin n’existe pas, je le
répète puisque la répétition ou la reprise, plutôt, semble s’être imposée dès
le début de cette strophe, et j’emprunte
ici la phrase, je l’utilise : elle me convient, déplacée. Dernier chant,
dont la tâche est de différer la fin tout en roulant vers elle, à tombeau ouvert …
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